Paroles d’Alumni N°1 – Yannick Rollier

Découvrez notre nouvelle série d'articles Paroles d'Alumni ! Régulièrement, un ancien étudiant reviendra sur son expérience SAWI et présentera son parcours depuis la fin de sa formation. Au menu : quelques conseils avisés, un nouveau regard sur nos métiers et une vue d'insider sur nos cours.
29/09/2021

Pour cette première édition, nous avons interviewé Yannick Rollier, alumni du Bachelor SAWI Polycom en Marketing et Communication. Ce jeune diplômé – il a obtenu son diplôme en septembre 2021 après avoir débuté sa formation en 2018 – est aussi un entrepreneur précoce puisqu’il a débuté son activité de Consultant dans le Marketing Digital alors qu’il était encore en plein cursus. Apprenez-en un peu plus sur lui au travers de ses quelques questions :

Pour vous, Marketing et Communication c’était la voie toute tracée ?

Pas vraiment. J’ai fait des études de commerce au gymnase, sans trop savoir où cela allait me mener, puis je me suis orienté vers la formation d’ingénieur des médias à la HEIG à Yverdon. J’y ai eu un réel déclic en découvrant le marketing digital et j’ai su que je voudrais en faire mon métier. J’ai donc envisagé les différentes possibilités d’étudier dans le domaine du marketing et j’ai rejoint Polycom en 2018 pour un Bachelor en Marketing et Communication avec la ferme intention de me spécialiser dans le marketing digital. Le plus gros défi durant ces trois années d’études a été celui de financer la formation. J’ai dû travailler dur en parallèle de mes études pour pouvoir le faire, ce qui m’a motivé à démarrer mon activité d’indépendant rapidement.
Durant mes études, j’ai acquis beaucoup de connaissances en marketing, et je me suis formé simultanément dans le domaine du digital en autodidacte. C’est en troisième année de Polycom que j’ai pu suivre une formation spécialisée en marketing digital et que j’ai vraiment pu mettre en pratique les connaissances acquises durant ces trois dernières années.
Vous avez créé votre entreprise avant même de finir vos études. Un pari plutôt osé, non ? Qu’est-ce qui vous a motivé, les challenges, les victoires ? 

Oui et non, j’ai surtout réalisé que c’était le moment idéal pour me lancer. J’ai toujours eu la fibre entrepreneuriale et je savais pertinemment que si je ne me lançais pas en parallèle de mes études, je risquais de ne jamais le faire une fois les études terminées, par crainte de ne pas pouvoir m’en sortir financièrement. Démarrer mon activité de Consultant en Marketing Digital durant mes études m’a permis de sonder le marché, de faire des essais, sans me mettre une pression trop grande quant aux résultats à obtenir. Se lancer dans l’entrepreneuriat est un réel défi et un investissement continu. On est très loin de l’image de l’entrepreneur qui travaille deux heures par jour les pieds dans l’eau dans des destinations de rêve. La réalité, c’est plutôt dix heures de travail au quotidien et la perte de la notion de week-end. C’est dur, mais c’est le prix à payer pour pouvoir se différencier de la concurrence et satisfaire ses clients. Et c’est justement cette satisfaction du client qui m’a fait réaliser à quel point cela valait la peine de m’investir à 200%.
La plus grande difficulté que j’ai rencontrée durant le démarrage de mon activité a été l’impact du COVID-19 sur l’économie et les entreprises en Suisse. On sent que tout tourne au ralenti, que les incertitudes concernant l’amélioration de la situation empêchent les sociétés d’aller de l’avant et de penser au digital comme un moyen d’acquisition de nouveaux clients. Le défi est alors de leur faire comprendre que le marketing digital est justement là pour aider les entreprises à se faire connaître sur internet et à obtenir de nouveaux clients.
Le domaine du marketing digital est très vaste entre l’optimisation du référencement naturel, le SEA, le content marketing et le copywriting, l’inbound marketing, les réseaux sociaux ou encore l’automatisation marketing. Il faut maîtriser chacun de ces domaines pour pouvoir proposer des prestations de qualité et c’est ce qui me motive chaque jour à en faire davantage et à me former continuellement.
Que vous ont apporté ces 3 années au SAWI ?

Pour commencer, les connaissances en marketing et en communication nécessaires pour pouvoir travailler dans le domaine du digital. En effet, le marketing digital est avant tout du marketing. Et il y a d’abord tout un travail d’analyse de la situation, de définition des objectifs, de la cible et des messages à réaliser en amont. Ce n’est qu’une fois que tous ces éléments sont clairement définis que l’on peut utiliser le marketing digital pour acquérir de nouveaux clients. En soi, le marketing digital n’est qu’un outil et il ne remplacera jamais la mise en place d’une stratégie marketing.
L’autre aspect est celui du réseau. Durant ma formation, j’ai eu l’occasion de travailler avec plusieurs entreprises sur des cas concrets lors de Workshops et Case Days. Ces formats permettent de rencontrer des professionnels qui sont sur le terrain et de travailler sur une problématique bien définie. J’ai donc eu l’occasion de créer des liens avec différentes personnes et ainsi commencer à créer mon propre réseau. Les intervenants, qui sont des personnes qui travaillent à leur compte ou en entreprise à côté des cours, sont aussi une excellente source de connaissances et d’opportunités d’élargir son réseau. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de travailler avec plusieurs d’entre eux depuis que j’ai débuté mon activité. C’est notamment grâce à eux que j’ai pu me lancer véritablement à mon compte et je leur en suis très reconnaissant.
Quel conseil donneriez-vous à un étudiant ou futur étudiant ?

Celui de se former continuellement. De ne jamais arrêter de se former. Nous vivons à une époque où les choses évoluent tellement rapidement avec internet qu’il est impensable pour moi de ne pas continuer à se former. Dans le marketing, et sa dimension digitale en particulier, les outils et les procédés évoluent extrêmement vite : on a à peine réussi à maîtriser un logiciel qu’un nouveau est lancé sur le marché et qu’il faut tout reprendre à zéro. Si on ne se forme pas constamment, on peut être certain de finir par abandonner face à la montagne que représente le travail de mise à niveau après plusieurs mois d’abandon. Il existe des centaines de ressources, gratuites ou payantes, à disposition de tout le monde sur internet et dans les livres, alors pourquoi ne pas en profiter ?
Comment voyez-vous la suite ? Quels projets pour 2022 ?

Mon activité est désormais lancée, j’ai des clients qui travaillent avec moi depuis plusieurs mois et qui sont (très) satisfaits de mes prestations, ce qui me ravit ! Pour l’instant, mon activité dépend encore beaucoup du bouche-à-oreille. Je prévois donc de travailler plus particulièrement sur mon image et ma notoriété, notamment sur les réseaux sociaux, pour pouvoir trouver de nouveaux clients. Aujourd’hui, je peux affirmer qu’il y a un réel besoin en termes de marketing digital au sein des sociétés suisses. Beaucoup d’entreprises utilisent déjà le marketing digital pour promouvoir leur activité, mais elles sont parfois un peu perdues face aux nombreuses possibilités qui leur sont offertes et à la vitesse à laquelle tout cela évolue. C’est en cela que je peux les aider, en leur proposant mon aide pour définir clairement une stratégie efficace qui leur permet d’acquérir de nouveaux clients et de fidéliser leur clientèle existante.

D’ailleurs, si vous avez besoin d’aide pour développer votre marketing digital ou si vous connaissez quelqu’un à qui je pourrais être utile, n’hésitez pas à lui donner mon nom ou l’adresse de mon site internet : yannick-rollier.com. Je me ferai un plaisir de discuter avec vous autour d’un café !